Une fois n’est pas coutume et par hasard pour le printemps du cinéma, je suis allé voir les dernières aventures animées de Miles Morales, Spider-Man : Across the Spider-Verse. Comme les bonnes habitudes ne meurent jamais, voici mon impression après la séance. Presque.

Le film

Après un premier épisode qui avait pris tout le monde par surprise mais qui avait été un franc succès, ce nouvel opus était attendu par tous les fans de l’homme araignée. Alors qu’il avait été annoncé pour 2022 avant d’être repoussé d’un an, j’avais réussi à résister à la tentation et j’en savais vraiment le minimum avant de rentrer dans la salle.

Sans grande surprise, nous démarrons avec une histoire qui fait directement suite à la précédente. Une histoire où Miles Morales est bien plus le héros que Spider-Man. C’est intéressant, Miles est un personnage agréable à suivre mais la narration manque tout de même de la fraîcheur du film précédant. Et surtout, comme la trame principale est prévue sur deux films, le démarrage se fait vraiment lentement. Tout est bien là pour retrouver le rythme que j’avais apprécié dans le précédent film mais l’histoire avance tranquillement. Les bases sont très bien posées mais le rythme est doux. A tel point que lorsque la séance se termine, l’action se met tout juste en place. Oh, la coupure n’est pas abrupte, elle se fait même très bien. Mais pour le spectateur, j’ai l’impression que cela est très frustrant. En tout cas, il est certain que les bases sont bien là pour le second film et j’espère bien que l’on ira plus rapidement au cœur de l’action.

C’est frustrant donc mais je trouve que l’ensemble est réussi. Ce qui m’a le plus gêné finalement, ce sont les styles visuels. Encore plus marqués que lors du précédent film, les différents univers sont vraiment très présents. Presque trop. Ajouté à cela certains effets visuels très vifs parfois et je suis ressorti de ma salle de cinéma avec un léger mal de crâne. C’est vraiment très vif. Souvent très clair, souvent très flashy, cet épisode n’épargne pas nos yeux. A la suite d’Into the Spider-Verse, tout cela est extrêmement logique mais cela peut rapidement aussi être à la limite du désagréable.

Je reverrai ce film, c’est certain. Mais pas aussi souvent que le premier. Et cela sera sans doute à cause de ces effets visuels presque agressifs. Dommage car sinon, je n’ai pas grand chose à lui reprocher. Il est bien et il faut que vous voyez Across the Spider-Verse si vous avez aimé le précédent.

Spider-Man Across The Spider-Verse, bande annonce VOSTFR

Et puisque j’ai mis la bande annonce VOSTFR, je tiens à préciser que j’ai vu la version doublée en français et qu’elle est très bien aussi. Je n’ai pas eu de souci avec les traductions de certains éléments de bande dessinées comme cela peut arriver sur les plateformes de streaming.

Les musiques

A l’image du premier film, Across the Spider-Verse est accompagné par deux albums. Le premier regroupe l’ensemble des musiques orchestrales et le second fait compilation de titres utilisés par ou inspirés du film, avec une ambiance clairement hip-hop/rap.

Créée par le même compositeur, l’OST de ce film est aussi chouette que celle d’Into the Spider-Verse. Peut être même un peu plus. J’y reviens de temps en temps et je l’aime à chaque fois. C’est forcément un bon signe.

Je me faisais aussi une joie d’écouter les morceaux de et inspirés par le film. Le même album pour Into the Spider-Verse tourne souvent dans mon audiothèque et je voulais que cela soit aussi le cas cette fois. Finalement, non. Je n’arrive pas à m’y mettre vraiment. Je ne dirai certainement pas que c’est mauvais mais, tout simplement, l’album me correspond beaucoup moins. C’est dommage pour moi. Mais c’est tout. Cela ne se ressent pas du tout au cours du film donc ce n’est absolument pas grave.

Calling, Spider-Man : Across the Spider-Verse, Metro Boomim

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