Si mes préférences françaises sont indéniablement ancrées dans les années 90, j’ai bien moins de soucis avec un certain rap québécois contemporain. La preuve avec Rap Queb, Vol. 1 (2022), de Jay Scøtt, qui est un album du mois tout à fait inattendu.

Take Me Home, Jay Scøtt.

Si la découverte est inattendue, c’est parce qu’elle a eu lieu avec le morceau Matusalem de Koriass sur l’album Abri de fortune (pour fin du monde). Je vous en parlais dans mon premier album du mois dont je vous glisse le clip en fin de billet, pour le plaisir. Une voix qui m’a semblé issue d’un vocoder et, je n’ai pas vraiment peur de l’avouer, qui m’a paru vraiment très nasale à mon goût. A l’époque, les sentiments étaient très mitigés. Mais poussé par la curiosité et par cette participation tout sauf légère, je suis allé en écouter un peu plus.

Jay Scøtt, c’est certes une voix un peu atypique mais c’est aussi une guitare acoustique très présente qui lui donnent un style bien à lui. Le vocoder est bien moins présent que ce que mes premières écoutes me laissaient penser et, surtout, discret. Il chante aussi avec un rythme assez calme qui n’est pas sans me déplaire.

Dans Rap Queb, Vol. 1 (2022), Jay Scøtt reprend des morceaux de « rap queb » et y applique son style. Évidemment, beaucoup m’échappent encore mais ça marche bien. Et c’est aussi un bon point de départ pour faire de nouvelles découvertes. Alors pourquoi ne pas écouter cet album ?

Matusalem, Abri de fortune (pour fin du monde), Koriass (feat. Jay Scøtt)

Quelques liens pour aller plus loin.

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